C’est le 29 décembre qu’Amandine, Lucia, Marc et moi-même sommes descendus au gouffre.
Chacun de nous a creusé avec beaucoup d’énergie, remontant des bidons parfois très plein… Espérant être la première personne a découvrir un grand puits de 20 mètres… (la corde était prête), mais cela n’a pas été le cas ! Nous nous serions contentés d’avancer de deux mètres… mais cela n’a pas été le cas non plus…
Mais…
Nous avons pu ôter des cailloux, quelques blocs et de la très belle boue !
Ça sonne toujours creux… donc nous attendons toujours de faire de la première !
Après analyse de la situation, Marc et Amandine ont décidé de la meilleure tactique pour la suite du creusage ! Renseignement auprès d’eux !
Donc on attend la suite avec impatience…
Nous sommes remontés par les fameuses étroitures… À la sortie, une Meta menardi logeait sur le casque de Lucia, une très jolie araignée brun et rouge qui aime les grottes, merci à Amandine pour ses connaissances.
Saviez-vous qu’une araignée faucheuse stressée, abandonne une de ses pattes ? C’est ce que nous a appris Lucia. Nous avons pensé que c’était peut-être la même chose pour la Meta menardi… car malgré tout l’amour que nous lui avons témoigné, elle n’avait plus que sept pattes quand on l’a relâchée… Mais, d’après les renseignements pris par Gauvain, la Meta menardi n’est pas connu pour s’adapter en autotomie et perdre spontanément un membre pour échapper aux prédateurs. Avons-nous fait une découverte? Ou a-t-elle été victime d’un accident externe? Mystère…
C’était une belle sortie. Pour moi, une première verticale aussi étroite, un premier creusage (il faudra que je songe à m’habiller plus chaudement), mais par contre, la deuxième fois que j’abîme ma voiture au GSP en 2021. Du coup, j’ai commencé une séance de thérapie avec ma voiture…
Un grand merci pour cette belle journée que nous avons commencée et terminée ensemble sous la bonne humeur (mon énervement ayant pu être canalisé par une équipe vraiment cool).