Par un dimanche glacial, les taupes se mettent au travail sur la commune de Réclère et ouvrent une doline polluée. Ce qui ressemblait à qu’un petit trou au début s’ouvre sur un magnifique puis arrivant dans une salle aux dimensions plus que confortables. Greg nous dessine tout de suite la topo de la taupinière, avec la perte à désober.
Creusage du 5 février 2023
Par un dimanche bien frais, rien de mieux qu’un petit creusage sur la commune de Courgenay. Le président dans l’espérance de trouver une entrée basse du Dafalgan avec sa rivière…
Sortie de vérification au Dafalgan
Le gouffre du Dafalgan est une perte active par laquelle transite toute sorte d’objets. Une mission de déblayage et de vérification de l’équipement était nécessaire, en ce début d’année, pour envisager une sortie de travail dans les régions profondes de cette belle cavité. En renfort ce jours-là, Dani et Nicole, du club de Bern. Merci à elles pour leur motivation a braver les branches, blocs et étroitures qui ne manquent pas sur le trajet jusqu’à la salle de l’Arche.
AP/ février 2023
Gouffre de la Fromagère
Quand une équipe du GSP hyper-motivé visite le gouffre de la Fromagère jusqu’à -800m!
Bravo à Florian, Cédric, Laurence, Arnaud, Théo et Raphaël, les Potavercors!
Une magnifique expédition et un très beau reportage!
Quand on est dans les profondeurs de la vie… Quand on ne sait plus si c’est le jour ou la nuit… et que cela n’a pas d’importance…
Dans les entrailles de la Baroche
Article paru dans le journal de La Baroche au mois de mars 2022.
rm: Rachel Monnat
Gouffre de Pourpevelle, 12.03.2022
Lucia, Justin et moi-même partons sous la direction de Marc au gouffre de Pourpevelle, sur la commune de Soye, dans le Doubs en France.
Nous nous équipons avec la sous-combi, tout en prenant dans nos sacs des néoprènes pour la partie mouillée. Marc nous a préparé psychologiquement, un puits de 40 mètres avec une fractio (pour moi), de l’eau pas plus haute que les genoux (pour Lucia), pas d’étroitures (pour Justin).
L’entrée dans le gouffre est un immense puits tout à fait splendide pour arriver dans une immense coupole… où plein de chauves-souris étaient accrochées au plafond.
Dans le second puits, nous avons dû faire attention à un Grand rhinolophe qui avait pris ses quartiers… Apparemment, nous ne l’avons pas dérangé, car il était toujours là au retour.
Arrivés au fond du puits 40 mètres, nous nous sommes changés pour la grotte humide.
Nous étions un groupe très équilibré… chacun avait son blocage. Lucia n’aime pas l’eau, Justin est claustrophobe et moi, j’ai le vertige. Marc faisait des séances de thérapie pour chacun de nous ! Il s’est avéré que l’eau jusqu’aux genoux allait jusqu’au cou… surtout quand on rampait dans l’eau… Et que les immenses espaces étaient parfois pratiqués à quatre pattes.
Cependant, la grotte est juste :
MAGNIFIQUE, SPLENDIDE, EXTRAORDINAIRE, PRESTIGIEUSE…
C’est une des plus belles que j’ai jamais faites !
Autant dans la beauté des concrétions, dans la diversité de la grotte et surtout avec ces gours : des cuvettes d’eau dans la roche, parfois remplie d’eau, parfois sèches où la calcite brillait de tous ces éclats ! Nous étions dans ses bassins entourés de joyaux !
Nous avons pu observer des Niphargus, ces sortes de petites « crevettes » toutes blanches et sans yeux.
Nous étions tous heureux de cette sortie et chacun a su surmonter ses peurs ! Sauf Marc… car il n’y avait pas de serpents… 😉
La cohésion de l’équipe est si importante quand nous descendons dans les méandres de la terre et c’était une réussite.
Le réseau de Pourpevelle se développe sur 11 kilomètres et nous ne sommes pas arrivés jusqu’à la barrière blanche… Ce sera pour une prochaine fois !
Un immense merci à Marc pour son dévouement, son organisation, son savoir !
Nous avons des souvenirs plein la tête !
Calendrier en PDF
Voici le calendrier à jour pour les sorties 2022
N’hésitez pas à le partager et à proposer vos dates au responsable!
Creux Dentier, 09.01.2022
C’est dimanche matin que nous nous sommes retrouvées avec Amandine pour partir au Creux Dentier, une grande première pour moi.
Sous une magnifique tombée de neige, nous nous sommes préparées.
Puis, départ…
Après avoir descendu le premier puits, puis entamé le deuxième, j’ai compris que je passais réellement à un autre stade que mes nombreuses années d’initiation… J’ai été impressionnée par la largeur des puits avec des grands espaces. Amandine m’a dit que les personnes qui avaient le vertige ne pouvaient faire cette grotte ! J’ai répondu « Mais, j’ai le vertige ! » Mais elle m’a rassurée, me disant que j’avais l’air d’aller ! Donc, je faisais mes manipulations très concentrées en ne pensant pas au vide ! Pendant ce temps Amandine était aussi très concentrée à tester la fonction photo et topo de son nouveau smartphone ! Nous sommes allées jusqu’au bout de la galerie des poupées. Nous avons cherché les poupées sans succès !
Nous avons pris un repas bien mérité tout en papotant à bâton rompu… avant de prendre le chemin du retour.
La remontée se faisait presque aisément… sauf quand j’ai vu la vire dessus moi et la manipulation que j’allais devoir faire dans le vide… Donc, tout en remontant, je me répétais en mode continu « Ne pense pas au vide, ne pense pas à la vire, ne pense pas au vide et surtout pas à la vire ». Ce n’était pas vraiment efficace, alors j’ai appelé Amandine « Parle-moi ! Entame une conversation ! Fais-moi penser à autre chose !» Elle a voulu parler de Pole dance. J’ai vite rabroué que ce n’était pas le bon sujet de conversation à ce moment-là ! Bref, à force, la vire était là et en se concentrant sur la technique, c’est bien allé !
Avec la fatigue et les petits stress, j’ai créé une dépendance à Amandine… chaque fois qu’elle faisait un pas éloigné de moi, je criais « Ne part pas ! » Cela nous faisait bien rire…
Moralité, j’ai trouvé bien plus facile un puits de 35 mètres de long plutôt étroit en largeur qu’un puits de 20 mètres dans une énorme cavité… Mais, il faut le remarquer le spectacle, la beauté sont grandioses !
En entamant le dernier puits et entrapercevant le soleil et la neige… j’entends une voix et des bruits à l’extérieur… et une tête qui surgit… Lucia ! Incroyable ! Invraisemblable ! Elle regrettait tellement de ne pas être venue, qu’elle a emmené Marc et son bébé pour voir s’ils nous se retrouveraient ! Marc était dubitatif… mais en arrivant au trou, Lucia annonçait : « La corde bouge ! »
On se serait donné rendez-vous que jamais nous ne nous serions retrouvés !
C’est dans la bonne humeur que nous avons retrouvé terre en belle compagnie et avec un beau bébé dans une superbe et authentique luge transformée avec un siège.
Et un grand merci à Amandine pour son soutien psychologique, coaching et belle présence !