Le 22 septembre dernier, un grand creusage est organisé au Lotier en remplacement de la nuit de creusage qui a été repoussée…
Les creuseurs se retrouvent le matin à 8h00 directement sur place, le matériel étant déjà prêt.
Les deux objectifs du jour:
remplir la remorque mise à disposition par le paysan avec les déblais des précédents creusages
creuser, creuser et encore un peu creuser
Pendant les premiers minages de blocs, nous déblayons le tas de galets et le cuisto du jour commence la délicieuse soupe aux pois.
La suite de la journée nous permettra de descendre jusqu’au niveau atteint il y a une dizaine d’année et nous avons retrouvé le départ du puits. La motivation est là et nous nous réjouissons de revenir afin de pousser encore un peu plus notre exploration.
Le creusage aura duré près de 8h00 avec de gros efforts de tous les membres présents. Les visites des amis et familles nous apportent toujours beaucoup de joie et de motivation. Il reste encore quelques efforts à fournir et peut-être que nous pourrons écrire une nouvelle page de la grande histoire spéléologique de notre belle région..!
Le 10.03.2024, Arnauld, Laurence et Tanguy ont continué l’exploration du puits nouvellement ouvert au fond du méandre des Pailles dans le gouffre de la Salamandre. Lors de la séance précédente, celle qui avait suivi l’AG du GSP, Arnauld et Raphaël avaient élargi le terminus pour accéder au premier palier d’un puits estimé à une grosse trentaine de mètres. Il s’agissait donc de procéder à l’équipement dudit puits et de repérer les prochains départs. Depuis le méandre des Pailles, les trois spéléos pendulent au dessus du puits de 7 m découvert en Janvier 2024, et se faufilent dans la courte section de méandre en hauteur qui donne sur le grand puits. Arnauld ré-équipe alors l’accès au premier palier à environ -10m, puis procède à son nettoyage. Tanguy place les amarrages suivants pour descendre d’un jet jusqu’au fond du puits bien cylindrique, vers -30 m. Pas de suite évidente à cet endroit, hormis en désobstruant une grande quantité blocs décimétriques pour essayer de retrouver un bout de méandre qui repart. Remonté au palier vers -10 m pour communiquer ces résultats, c’est la pause casse-croûte. Ensuite, Arnaud descend 5 m sous le palier du pique-nique et pendule pour accéder à un bout de galerie remontante, au sol argileux, qui donne alors sur une assez grande salle de dimensions estimées au pas à environ 35 x8 x8 m de long, large et travers. A l’amont, Arnauld part en ramping sur le remplissage argileux dans un petit passage parsemé de concrétions: petites stalagmites, stalactites et minces draperies. Quelques squelettes et excréments de chauve-souris sont à noter. L’arrêt se fait sur un remplissage qui touche le plafond après une vingtaine de mètres. A l’aval de la salle, on peut suivre un petit canyon creusé dans les varves épaisses de plusieurs mètres. L’aval de ce petit canyon est laissé inexploré. En main droite, Laurence passe une zone de remplissage à passées sableuses pour déboucher sur une salle ébouleuse, annexe. Après avoir désescaladé quelques blocs, elle rapporte avoir trouvé deux départs possible. Un bout de méandre qu’il faudrait au préalable désobstruer car plusieurs blocs en barrent l’accès, et une escalade à réaliser en artificiel. Cette salle annexe est aussi caractérisée par de beaux remplissages de galets, dont au moins quelques éléments semblent provenir des Alpes. A voir de plus près! Après avoir fait un rapide croquis, l’équipe reprend le chemin de la sortie, avec en poche, une centaine de mètres de première dans la Salamandre. On attend les prochaines sessions topo pour vérifier tout cela et surtout, trouver la suite!