

Une sonde de pression prêtée par l’ISSKA est en place pour une année de mesures dans le siphon des larmes (12.04.2025 > avril 2026 🙂
Avec Oriane et Raphi (SCVJ), Philippe (SCNaye), Manuella et Xavier (SSG), Amandine (GSP)
La spéléo c'est ici, au GSP!
Une sonde de pression prêtée par l’ISSKA est en place pour une année de mesures dans le siphon des larmes (12.04.2025 > avril 2026 🙂
Avec Oriane et Raphi (SCVJ), Philippe (SCNaye), Manuella et Xavier (SSG), Amandine (GSP)
Samedi 29 et dimanche 30 mars 2025
Ce weekend de mars aura été dense en activités pour le GSP. Pendant qu’une équipe visitait le gouffre d’Ouzène dans le Doubs (voir l’article de Tanguy ci-dessous), nous accueillions dans le Jura une sympathique équipe de grimpeurs zurichois pour un échange spéléo – alpinisme.
Le premier weekend de cet échange était consacré à la spéléo, avec une visite de gouffre vertical suivie, le lendemain, d’une virée en rivière souterraine. Comme le nombre de personnes à encadrer sous terre était conséquent, nous avons opté, le samedi, pour 4 groupes composés chacun de 3 grimpeurs et de 2 spéléos. 2 groupes sont allés au Creux d’Entier et 2 autres groupes sont descendus aux Narines de Bœuf. Le dimanche, nous avons composés deux équipes de 6 et 7 grimpeurs, avec, pour chaque équipe, deux spéléos. Le premier groupe est allé du Maira à la Bâme en voiture alors que le second groupe a fait le même trajet à pied, pour se laisser une petit heure de décalage.
Toute cette organisation a été possible grâce au renfort des spéléos de la Vallée de Joux ainsi qu’au prêt de matériel de la part du Spéléo Club Jura. Merci!
Participant.e.s grimpeurs.euses : Luca Salvini, Fabian Rüegg, Anna Guyer, Julia Rubröder, Livia Pierhöfer, Jeannine Zubler, Andreas Gauer, Reto Zürcher, Ronja Kenny, Varin Buff, Jonathan Boissonnas
Participant.e.s spéléos : Jonas Stöcklin, Manu Borruat, Maud Galletti, Oriane Albanese, Tristan Liardon, Dani Neuhold, Amandine Perret
Présent.e.s: Tanguy, Maeva, Valentin, Matthieu, Simon
Le gouffre d’Ouzène, situé sur la commune de Tarcenay, présente plusieurs possibilités d’itinéraire sur cordes pour pratiquer la verticalité: puits parallèles, vires, cordes de remontée. C’est donc un choix idéal pour continuer la série des sorties d’initiation au GSP en ce printemps 2025!
Le rendez vous est donné pour 9h30 au parc de la cavité, en bord de route. Tanguy et Maeva partent de Neuchâtel, avec le matériel d’équipement, et retrouvent Simon venu de Besançon ainsi que Valentin et Matthieu, partis eux du Jura. La petite équipe se prépare, trouve la doline d’entrée dans un petit bois et tombe sur l’un des puits d’entrée, déjà équipé. Ce sont des cordes ESF et il semblerait que l’équipement soit dans les (strictes) règles de l’art!
Simon se lance dans l’équipement à double, et, très pédagogiquement, décortique et décrit les différentes manips de progression. Tanguy supervise la descente des trois autres co-équipièr.e.s depuis le haut. Très vite, on arrive dans une salle surplombant le deuxième puits, que sont alors en train d’équiper les personnes du groupe ESF. Pour éviter les bouchons, on se dirige vers la galerie supérieures, et sa jolie vire que Simon équipe. On fait une pause photo, puis une pause casse-croûte, on déséquipe la vire et on se rend de nouveau en haut du deuxième puits. Tanguy équipe, et le reste suit. En bas, on se faufile vite dans le laminoir qui donne sur la galerie de fin de la cavité.
Tout du long de la visite, Valentin cherche et identifie les chauves-souris présentes, et donne aux autres les indices pour pouvoir mieux les reconnaître à l’avenir. Nouvelle petite pause photo (de groupe), puis on décide de ressortir tranquillement, derrière les ESF. L’opération Ouzène prend alors fin en joyeuse compagnie, après un peu plus de 6h30 passées sous terre.
Date: 02-03-2025
Etaient présents: Guillaume, Aihnoa, Valentin, Marius, Neal, Tanguy
Temps sous terre: 3h
Dimanche 2 mars 2025: rendez vous aux Pommerats, au parking devant le Touki-Trou, cavité d’initiation par excellence. Aihnoa et Neal, deux doctorant.e.s de l’ISSKA, et Marius, civiliste viennent de la Chaux de Fonds, Tanguy depuis tandis que Valentin et Guillaume partent d’Ajoie, passent au local GSP prendre le matériel de descente.
On se change, et après une brève démo du verrouillage et déverrouillage des descendeurs, Tanguy équipe le premier puits. Valentin descend en deuxième, l’oeil au qui-vive pour le comptage et l’identification des chauves-souris hibernant alors dans la grotte. Aihnoa et Guillaume supervisent du haut la descente de Marius et Neal.
On arrive bien vite au fond du trou, à une vire en fixe qui mène à un très court ramping boueux, et au dernier puits de 5 m bouché. Sur le retour, séance photo, et en haut du puits d’entrée, on se rend compte que Tanguy a oublié un jeu de clefs Allen au fond du trou. Il en est quitte à faire l’aller-retour une fois de plus.
La sortie se fait sous un soleil radieux, et avec la promesse de retourner sous terre bien vite, afin de continuer le perfectionnement de la technique de progression verticale!
Ci-dessus: Progression, équipement, sortie (Guillaume Voisard)
Samedi 15 février 2025
C’est une petite équipe qui se retrouve sur la route de la Salamandre ce jour-là. Stagi nous confie descendre dans la cavité pour le 74 ème fois. Dani, quant a elle, est venue de Berne pour une première visite et a déjà planifié de revenir en mai. Amandine enfin, est en mode test d’une fracture réparée du péroné. Nous partons pour un aller retour à la salle de la forêt. En chemin, nous observons sept chauves-souris (essentiellement des oreillards, selon Valentin, consulté sur photos). C’est plus que d’habitude dans ce gouffre. La sortie est très agréable et ne nous prend au final, que 3 heures. Nous reviendrons tous trois pour différents objectifs. Il reste encore du travail pour explorer et documenter la Salamandre.
Samedi 22 février 2025
Nouvelle sortie à la Salamandre pour le GSP. L’objectif est la salle du fonds. Une première équipe (Raph et Flo) partent en premier pour améliorer l’équipement et entamer différents travaux vers une suite. Une seconde équipe (Claudio, Ainhoa (SCVJ), Jonas, Lucia et Amandine) descend plus doucement et atteint la salle pour y faire différentes observations, visites et creusage. Ainhoa et Claudio passent un certain temps a étduier et prélever le dépôts de galets de la zone terminale actuelle. La remontée est, comme toujours, sportive et tout le monde est bien content d’être finalement dehors.
Photos @Lucia
Le 22 septembre dernier, un grand creusage est organisé au Lotier en remplacement de la nuit de creusage qui a été repoussée…
Les creuseurs se retrouvent le matin à 8h00 directement sur place, le matériel étant déjà prêt.
Les deux objectifs du jour:
Pendant les premiers minages de blocs, nous déblayons le tas de galets et le cuisto du jour commence la délicieuse soupe aux pois.
La suite de la journée nous permettra de descendre jusqu’au niveau atteint il y a une dizaine d’année et nous avons retrouvé le départ du puits. La motivation est là et nous nous réjouissons de revenir afin de pousser encore un peu plus notre exploration.
Le creusage aura duré près de 8h00 avec de gros efforts de tous les membres présents. Les visites des amis et familles nous apportent toujours beaucoup de joie et de motivation. Il reste encore quelques efforts à fournir et peut-être que nous pourrons écrire une nouvelle page de la grande histoire spéléologique de notre belle région..!
Etaient présents Jonas Joël et Tanguy du GSP. Le rendez vous est fixé le samedi matin à 9h30 au parking de la route du col du Marchairuz. Au moment de se changer en habits spéléo, le soleil pointe le bout du nez et illumine une belle mer de nuages au dessus du Léman. La marche d’approche permet ensuite d’apprécier les couleurs d’automne sur le Crêt de la Neuve.
On porte un sac chacun, chargé avec étanche ou néoprène, c’est selon. On emporte de quoi se restaurer à chaud dans la grotte car l’objectif, c’est le collecteur au fond du trou !
L’entrée dans le puits se fait aux alentours de 11h et tout de suite, la grotte montre ses dents. Des départs étroits et des bouts de méandre scabreux se succèdent. On accède quand même à de belles verticales et de beaux pendules, avant de revenir dans du tout petit, notamment au méandre du Broyage. Derrière, ce n’est que du plaisir, des grandes tirées verticales dans les beaux volumes des puits des vieux fossiles. On s’arrête pour une pause midi à quatorze heures. Tanguy mitonne un petit bouillon de cèpes sur un des paliers. Joël annonce qu’il n’entretient qu’une relation ténue avec les champignons. Dommage. Après la pose, on continue par le puits de la vertèbre, suivi de jolies vasques au milieu de l’actif avant de rejoindre, à 5h de progression de l’entrée le collecteur, la rivière des Mille et Une Nuits !
C’est l’heure de se sustenter de nouveau. On se nourrit de pain, de fromage, et d’émerveillement.
La rivière est large, ponctuée bancs de galets et de vasques profondes ou l’étanche ou la néoprène se révèlent nécessaires, les plafonds se perdent dans les hauteurs et proposent une magnifique coupe géologique vers l’aval. Très vite, on arrive au siphon des Larmes ou il faut faire demi-tour, non sans avoir tenté quelques ricochets. On prend quelques photos au passage pour marquer l’occasion.
Il est ensuite temps de remonter les puits. Vers 19h30, on se change, puis on commence l’ascension. La fatigue commence alors à se faire sentir pour tous : on est sous-terre depuis presque 10h, puis on s’est refroidi dans la rivière au fond. Il reste beaucoup de dénivelé positif à regagner. C’est après le méandre du Broyage, dont la sortie est atteinte vers minuit que l’on sent qu’on est dans le rouge physiquement.
Une ultime pause soupe permet de souffler et de se réchauffer un tant soit peu. Cependant, le reste des méandres et des passages inconfortables ponctionnent chacun un peu plus d’énergie. On bouge lentement, afin de vérifier toutes les sécurités sur les cordes, et surtout de ne pas coincer les sacs contenant malette photo, et combinaisons néoprènes maintenant alourdies, car mouillées. Le sommeil gagne les têtes, on pique des micro-sommes aux fractionnements, on fait des pauses entre chaque mouvement. Et ça dure.
Finalement, vers 6h du matin, on parvient à s’extirper du puits d’entrée, les muscles endoloris, le regard vague, les esprits cotonneux. Il reste une bonne demi-heure de marche alors que le jour commence à se lever. On décide de dormir quelques heures avant de reprendre la route, et exténués, le sommeil vient immédiatement.
Temps sous terre: 17h. La sortie pique tout autant qu’il avait été annoncé et c’est une aventure qui se mérite. La visite du collecteur, avec transport de combinaisons supplémentaires nécessite de négocier les méandres étroits avec précaution. Mais la sortie vaut beaucoup de points, car c’est une véritable aventure souterraine, et on se rend bien compte de l’extase qu’ont dû ressentir les explorateurs lors de la découverte des puits succédant au Méandre du Broyage sans interruption jusqu’au collecteur.
Un grand merci au groupe du SCVJ pour l’équipement en fixe, qui permet la visite à la journée (au sens large, en l’occurence).
Prévu à l’origine aux Rochers de Naye, ce weekend s’est finalement déroulé en Ajoie et, principalement, en France voisine. La météo changeante autant qu’humide a été décisive quant aux contours du programme final.
Samedi 6 juillet : Rachel, Jonas, Léane, Amandine
Ce sera finalement le Creux Peugier qui l’emporte. Avantages : ne craint pas la crue, contient de petits puits. En fin de journée, totalement trempés, nous rejoignons Jean à Chevenez pour une méga raclette.
Dimanche 7 juillet : Joël, Jonas, Amandine
Partis pour les Bruyères, les kit soigneusement préparés, nous nous retrouvons face à une rivière qui se jette intégralement dans le gouffre. Pas préparés pour se faire doucher, nous partons sur un plan B : le Creux Serré, à 5 minutes à peine des Bruyères. Une jolie découverte pour tous les trois, avec main courante aérienne, escalade farceuse et concrétions à gogo.
le jeudi 4 avril en soirée, Guillaume, Joël, Valentin, Amandine
Première verticale pour Valentin, fraîchement inscrit au club et entrainement à l’équipement pour Joël, sous l’œil attentif de notre Président, Guillaume. Le Creux est parfait pour une petite sortie du soir. Plutôt que la traditionnelle photo du petit lac – par ailleurs, très joli – une photo des « tags » d’époque, dans la petite sale terminale.
AP le 15.04.2024