Grottes de la Haute Joux 1 et 2

Le samedi 20 décembre 2025, une équipe de motivé.e.s s’est dirigée en terre bernoise avec comme objectif d’aller visiter les grottes de la Haute Joux, situées dans la falaise du même nom au-dessus de Crémines. Plus précisément, il s’agissait de réaliser le premier comptage hivernal de chauves-souris en hibernation, car jamais encore un chiroptérologue (scientifique chauves-souris) n’avait mis les pieds dans ce trou reculé. C’est donc tout motivés qu’Amandine, Jonas, Sébastien et Valentin se sont lancés dans cette aventure.

La première étape, et pas la moindre, consiste à trouver le fameux « arbre en plein vide » qui permet une déviation dans la falaise. En l’absence de guide ayant déjà équipé le susmentionné arbre, nous avons dû nous y prendre à deux fois avant de le trouver, car le point GPS indiqué dans l’inventaire a beau être juste, ce ne sont pas les arbres qui manquent à cet endroit là. On remercie au passage Jonas qui faisait de joyeux allers-retours en falaise à la recherche du porche d’entrée. Pour de futures potentielles aventures, voici des photos de l’arbre pour le trouver plus facilement la prochaine fois :

On notera que deux kits sont nécessaires pour éviter le frottement dans la falaise, et que l’installation d’un fractionnement ne serait pas un luxe pour améliorer la sécurité.

Ayant enfin trouvé comment accéder à l’entrée A, nous pouvons profiter de la magnifique vue sur Crémines à la descente et faire un remake de la couverture de l’inventaire :

Commence alors la visite de la Haute Joux 1 et ses nombreuses entrées dans la falaise. On se rend vite compte que la grotte est bien habitée, mais pas par les chauves-souris ; en effet une quantité d’empreintes et de crottes trahissent la présence de fouines, renards et autres blaireaux. De plus, la grotte est étroite, très boueuse, donc pas de volumes propices à l’hibernation. Après le passage de quelques vilaines étroitures nous arrivons à l’entrée B qui permet l’accès à la Haute Joux 2 grâce à un petit rappel oblique. Voici quelques photos avant notre entrée dans la Haute Joux 2 pour témoigner de la propreté de la grotte :

Dans la Haute Joux 2, la récompense : des chauves-souris ! Elles utilisent la magnifique cheminée concrétionnée, et ses nombreuses cachettes. Voici pour preuve l’un des grands murins observés :

Vient alors le moment de remonter. Il existe une vire entre l’entrée B et l’entrée A de la Haute Joux 1, malheureusement l’équipement depuis le bas est rendu risqué par l’absence d’amarrages en suffisance. La prochaine fois il faudra penser à équiper cette vire avant de s’engager dans la Haute Joux 1, car elle permet d’éviter de retraverser la grotte dans l’autre sens. Là encore l’ajout d’amarrages pourrait améliorer la sécurité. C’est donc avec une petite pointe de frustration qu’on fait le chemin inverse dans la grotte, avec sa boue et ses étroitures, ce qui permet d’uniformiser complètement la couleur de nos combinaisons. Astuce pour la prochaine fois : mettre l’équipement vertical à l’abri dans un kit pour le préserver de la glaise ; en effet la remontée dans la falaise s’en est trouvée très pénible avec des bloqueurs qui ne bloquaient plus très bien…

Bref, une sortie assez éprouvante au final, mais qui nous laissera somme toute un très bon souvenir, et une envie de revenir (pas forcément tout de suite hein) pour refaire le plein de sensations fortes, de beaux paysages et d’aventures !

Traversée de Milandre

Le dimanche 23 novembre, une petite équipe d’improvisateur.ices composée de Valentin, Tanguy, Elie, Camille et Alfie s’est donné rendez-vous pour compléter la traversée de Milandre. Parallèlement, Jonas guide une équipe de quatorze spéléos vaudois sur le même itinéraire.

Les deux groupes se croisent au Maira, et Jonas confie la clef de l’entrée à Tanguy, qui la met promptement au chaud dans sa veste, pensant que l’équipe « impro » serait plus vite changée et prête à partir que l’équipe vaudoise. Il n’en n’est rien, et les deux groupes se retrouvent à la Bâme. La clef, elle, est restée au Maira.

Tanguy et Valentin font la navette une nouvelle fois pour chercher le précieux sésame au Maira. Ensuite, on se sépare, et les quatorze + un s’enquillent dans la grotte. L’équipe « impro » parcourt les avals et fait une pause photo, puis rejoint les vaudois cassant la croûte dans une partie sèche. L’air embaume les pâturages du Jura Vaudois. Jonas et son équipe décampent, suivant leur nuage et on ne les revoit plus.

La petite équipe impro continue son chemin, et après environ six heures de progression, ressortent au Maira, bien fourbus, mais le sourire au lèvres. C’est clairement une aventure qui plaît!

Prises de vue de la rivière dans le premier kilomètre et à l’amont de la Grande Cascade de Milandre @ Tanguy Racine

Tanguy subtilise la clef de voiture de Valentin dans son bidon et décampe vers le local. Comme son natel tombe en rade, il manque alors les appels de Jonas qui devait déposer Valentin à sa voiture. Peu importe, revenus au local, ils transmettent l’info, et Tanguy et le pauvre Valentin refont la navette vers la Bâme.

On oubliera les mésaventures des clefs autour d’une fondue bien méritée au local!

Creusage au Lôtier

Le dimanche 19 octobre voit une belle équipe continuer la désob au Lôtier. Sont présent.e.s: Amandine, Joël, Guillaume, Sébastien, Marc, Lucia, Valentin, et des manoeuvres. On sort les habituels sacs de roche pulvérisée, puis les sacs de galets, et enfin les sacs de boue. On gagne un peu de profondeur, et le trou du fond s’élargit. La rivière n’est pas encore au rendez-vous, mais ce n’est qu’une question de temps et de motivation.

Sortie du Lôtier avec le sourire (intérieur) au lèvres @ Tanguy Racine

Lendemains qui chantent au Creux d’Entier

Le lendemain, lundi 20 octobre, Tanguy et Valentin se rendent au Creux d’Entier pour y parcourir les belles verticales équipées en fixe. Cependant, on rebrousse chemin en haut de la deuxième tête de puits équipée de câbles: c’est vertigineux. A la remontée, Tanguy en profite quand même pour tenter une photo classique de progression dans le puits d’entrée. Un peu moins de deux heures en tout dans la grotte, mais une envie mordante de revenir et franchir l’obstacle à une date ultérieure.

Le puits d’entrée du Creux d’Entier @ Tanguy Racine

Passeport Vacances 2025 -Touki Trou

Pour ce passeport vacances 2025, l’équipe d’accompagnants était composée de Amandine, Raph, Sébastien et Jonas.

La journée commence à 8h15 au local pour un café rapide et la préparation du matériel. Après avoir soigneusement compté, recompté les baudriers et les longes, on se rend à la place des Postes à Porrentruy pour récupérer les jeunes aventuriers.

Après de rapides présentations, on embarque dans les voitures et c’est parti pour 45 min de routes jusqu’aux Pommerats. Arrivés sur place, on distribue le matériel et on s’habille. Amandine et Raph partent devant pour équiper le premier puits pendant que Jonas et Sébastien font un dernier contrôle matériel ainsi qu’un petit briefing de sécurité.

Après cinq minutes d’attente, pendant les quelles les enfants posent quelques questions, la descente commence un par un. Raph est en haut du puits et s’occupe de les descendre, Amandine les réceptionne en bas.

Une fois que tout le monde a passé le premier obstacle, la progression commence dans la bonne humeur. Quelques désescalades et faufilements plus tard, arrive le deuxième puits. Cette fois Jonas descend en premier dans la grande salle et Amandine s’occupe de la descente.

Quand le groupe est réuni, on profite d’un petit temps dans le noir complet avant d’entamer le picnic. Après un repas bien mérité, on divise les jeunes en petits groupes pour s’attaquer à une vire vertigineuse suivie d’un boyau étroit, mais joliment concretionné.

C’est boueux et souriants que les explorateurs prennent le chemin du retour. Le premier puits est remonté avec une échelle, et une corde pour la sécurité. Raph et Amandine continue avec les spéléos fraîchement initiés pendant que Sébastien et Jonas ramassent le matériel.

Au deuxième puits, on utilise un système de balancier avec Amandine comme contre-poids afin d’accélérer la démarche. En effet, le temps fil et il y a encore la route du retour !

Après une sortie express et un retour à la chaleur de la surface, on se change en vitesse et on se met en route. Avec seulement 5 minutes de retard, la petite troupe arrive sur le lieux de rendez-vous pour terminer la journée.

Échange spéléo – alpinisme, l’alpi!

Place au granite, au glacier et à la vue

Les protagonistes : chez les grimpeurs-euses : Jonathan, Livia, Julia, Reto, Luca, Varin; du GSP : Jonas, Amandine, du SCVJ : Oriane, Jules, Manu, Dani, du SCNaye : Maud

Au programme du samedi, une très jolie (et facile) longue voie avec vue plongeante sur le glacier du Rhône. Nous sommes sept spéléos pour 6 grimpeurs et faisons des cordées un peu mixtes. Une partie des effectifs entreprend la Via Franz, 16 longueurs, 4b max et l’autre partie s’engage dans la Kreuzbandweg, 13 longueurs (plus longues), 4c max. On grimpe sur de belles dalles de granite, qui accrochent bien les chaussons. A la fin, tout le monde et ravi et a très mal aux pieds (surtout les spéléos).

Dimanche, une météo incertaine va entretenir le suspens jusqu’à 3 heures du matin. Finalement, Jonathan, notre organisateur en chef décide d’abandonner le projet d’arête – nous sommes trop nombreux, trop novices et la météo est vraiement très instable. Le réveil est reporté à 6 heures (tout de même…), pour une matinée de grimpe en moulinettes dans un très cosy « jardin de grimpe » à 5 minutes de notre lieu de bivouac. Ce n’est que quand les chaussons sont devenu insupportables et les bouts de doigts tout rouge que nous nous arrêtons de grimper, avec, en final très apprécié, un petit cour pratique sur la pose de coinceurs.

Pour les souvenirs, mentionnons encore : l’ananas de Manu, l’acro yoga, le jeu des ninja, le festival de musique étrange, la baignade au lac et le stop en Tesla.

Un grand merci à nos collègues grimpeurs pour l’organisation – en particulier Jonathan, son programme au poil et la difficile prise de décision au sujet de l’arête.

Visite du Gouffre de Poudry

Dimanche 25 mai 2025

Léane Wyssen, Jonas Stöcklin, Amandine Perret

Après quelques hésitations sur l’activité qui allait nous occuper ce dimanche 25 mai (Gouffre du Dafalgan, Gouffre de la Rouge Eau, longue voie au Pic de Grandval, moulinettes à Calabri) c’est finalement le Gouffre de Poudry, dans le Doubs, en France voisine, qui a fédéré notre petite équipe. Le rendez-vous est fixé à 9h00 au local. On remarque au passage que Valentin est déjà passé dans la matinée prendre du matériel pour la sortie parallèle aux Narines de Bœufs.

Le temps de préparer nos affaires et nous voilà partis pour une petite heure de route. Quelques moreaux de musique plus tard (dont Manhattan Kaboul qui nous accompagneras encore presque toute la visite 🙂 Jonas propose de partir à la recherche de l’entrée du gouffre avant d’enfiler les combi. Riche idée! Nous ne trouvons pas tout de suite notre objectif… A noter que le pointage sur la carte IGN n’est pas pile poil au bon endroit… il faut vraiement aller jusqu’au coin du champs puis cheminer quelques dizaines de mètres dans la forêt direction SO. Rappel pour la prochaine fois : ne pas hésiter à prendre un antihistaminique parce qu’à cette saisons, il faut traverser un champs (!) de graminées qui étaient – ce jour-là – furieusement agités par un vent insistant… entre deux refrains de Manhattan Kaboul on pouvait entendre un ou deux at’shiiii, du moins, dans la première partie du trou.

L’équipement est grandement facilité par les broches en place (merci le CDS!), les volumes tout à fait impressionnants, la faune troglobie abondante!

L’aller retour se fait un 4 heures avec une fouille en ordre des diverticules de la trémie terminale.

Léane est adoubée « plus débutante ». Jonas et Amandine se sont partagé équipement et déséquipent sur un mode alternant en passe de faire ses preuves.

Une très jolie sortie en bonne compagnie.

A. Perret, le 26.05.2025

Sortie perfectionnement aux Narines de Boeuf

Ont participé: Tanguy, Eléonore, Valentin, Odile

Une sortie de perfectionnement de progression aux Narines de Boeuf dans le Jura Bernois, et une surtout première visite de cette cavité pour l’entier de l’équipe! Plein de situations de verticalité assez variées, du gaz, de beaux volumes, et une bien sûr, une excellente compagnie, comme toujours au GSP! On en redemande.

Temps passé sous terre: 5h (dont 20 mins sur une photo!)

Contre-plongée du puits d’entrée et la vire aérienne, à la remontée (Tanguy Racine)

Weekend d’échange spéléo – alpinisme « spélalpi »

Samedi 29 et dimanche 30 mars 2025

Ce weekend de mars aura été dense en activités pour le GSP. Pendant qu’une équipe visitait le gouffre d’Ouzène dans le Doubs (voir l’article de Tanguy ci-dessous), nous accueillions dans le Jura une sympathique équipe de grimpeurs zurichois pour un échange spéléo – alpinisme.

Le premier weekend de cet échange était consacré à la spéléo, avec une visite de gouffre vertical suivie, le lendemain, d’une virée en rivière souterraine. Comme le nombre de personnes à encadrer sous terre était conséquent, nous avons opté, le samedi, pour 4 groupes composés chacun de 3 grimpeurs et de 2 spéléos. 2 groupes sont allés au Creux d’Entier et 2 autres groupes sont descendus aux Narines de Bœuf. Le dimanche, nous avons composés deux équipes de 6 et 7 grimpeurs, avec, pour chaque équipe, deux spéléos. Le premier groupe est allé du Maira à la Bâme en voiture alors que le second groupe a fait le même trajet à pied, pour se laisser une petit heure de décalage.

Toute cette organisation a été possible grâce au renfort des spéléos de la Vallée de Joux ainsi qu’au prêt de matériel de la part du Spéléo Club Jura. Merci!

Participant.e.s grimpeurs.euses : Luca Salvini, Fabian Rüegg, Anna Guyer, Julia Rubröder, Livia Pierhöfer, Jeannine Zubler, Andreas Gauer, Reto Zürcher, Ronja Kenny, Varin Buff, Jonathan Boissonnas

Participant.e.s spéléos : Jonas Stöcklin, Manu Borruat, Maud Galletti, Oriane Albanese, Tristan Liardon, Dani Neuhold, Amandine Perret